Si Summer Heat se présente de prime abord comme une ruine visuelle, dans la tradition des remontages d’images dégradées consignant les traces plastiques du passage du temps sur la pellicule, le court-métrage se rapproche d’une disparition thermique plus immédiate. Sur la compilation de ces clichés estivaux, de petites taches noires apparaissent, semblables aux bulles d’une solution acide venant liquéfier, en le brûlant, le matériau originel.