Cinéaste expérimental majeur, Ken Jacobs a récemment terminé une œuvre vidéo en stéréoscopie anaglyphe, Anaglyph Tom (Tom with Puffy Cheeks). Il y revisite les images de Tom, Tom, the Piper’s Son, un film de 1905 qu’il avait déjà utilisé dans son film du même titre de 1968. Autour de cette expérience magistrale, qui explore toutes les possibilités et illusions de l’espace cinématographique, la Cinémathèque québécoise propose un programme d’œuvres vidéo récentes, longues et courtes. De films en vidéos, Jacobs poursuit ainsi une réflexion poétique sur le cinéma, d’une portée et d’une beauté saisissantes.