A film is a girl and a gun.
“Il paraît qu’il y a depuis quelque temps et en divers endroits des individus armés qui entrent dans les écoles et tirent au hasard sur d’autres individus. Ces événements étranges ébranlent beaucoup de gens. Pourquoi les écoles ? Pourquoi cette haine aveugle? Pourquoi donc d’horribles malades s’attaquent-ils systématiquement aux écoles ? Quel mal innommable les habitent pour qu’ils se jettent ainsi sur ce qui de loin les mérite le moins ?”
Il faut donc trouver un moyen de rendre l’art et le savoir publics, de faire de nos états de réelles démocraties en offrant à la population une image d’elle-même par le savoir et l’art qui sont faits en son nom pour lui dégager un accès au monde qu’elle occupe, souvent aveuglément.
“Raconter des histoires a d’abord été le travail de ceux qui avaient la tâche d’éveiller les hommes à leur vie, vie qui se passe, qui devient, qui se termine, comme les histoires. La vie peut aussi par moment se concentrer dans un événement lourd qui lui donne du poids en la bousculant devant la mort et lui présente un choix qui doit se résoudre dans l’éveil. L’histoire racontée a souvent cette forme et c’est ainsi qu’elle donne la vie, car c’est de la sorte seulement qu’elle doit la donner, en l’élevant jusqu’à son enjeu.”