La Cinémathèque québécoise accueillera pour la première fois le samedi 18 octobre 2014 la Journée du film de famille (Home Movie Day) organisée annuellement par le Center for Home Movies depuis 2002. Aujourd’hui tenu dans une trentaine de localités réparties dans une dizaine de pays, cet événement vise à mettre en valeur le patrimoine exceptionnel que nous ont légué les nombreux cinéastes amateurs actifs tout au long du vingtième siècle, à diffuser de l’information pratique sur la conservation de cet héritage menacé, de même qu’à faciliter la diffusion de cet « autre cinéma » d’une étonnante diversité. Les membres du public sont ainsi conviés à venir présenter leurs bobines de films 8 mm, Super 8 et 16 mm aux collaborateurs de l’événement, qui pourront en vérifier l’état, les projeter, et recommander des services de transfert numérique.
… on a alors le sentiment de ne pas seulement découvrir un bon film, mais que notre perception fonctionne autrement. Au début on éprouve une sorte de désorientation. À la fin du film, une énigme persiste un moment sur ce qu’on vient de voir. Ce sont ces rares films qui en plus de…
Au cinéma, un verre de lait n’est pas aussi anodin qu’un verre d’eau, et moins courant qu’un verre de vin. Aussi, lorsqu’il apparaît à l’écran, il prend souvent une importance dramatique et esthétique. Petite étude de cet objet obsédant à travers quelques films des années 1940-50.
Le Kodachrome offre une image claire, définie, richement colorée, une spécificité qui se distingue des autres types de pellicules, hors d’une notion de progrès, hors du temps. Et aujourd’hui, Kodak ne propose pas de le remplacer ou de l’améliorer, on le fait tout simplement disparaître, et c’est donc cela qui disparaît : une texture d’image qui échappait à l’histoire accélérée des règles du marché et du développement technique.
Quel effet produisent des images du passé en couleurs, pour des événements dont nous avons traditionnellement vu des films noir et blanc ? Pourquoi existe-t-il des films couleur de la Seconde Guerre mondiale, tournés par des soldats et leurs familles, alors qu’à l’époque, 90% des films que les gens allaient voir au cinéma étaient en noir et blanc ? Enfin, la couleur réduit-elle la distance émotive du spectateur des archives à la réalité du passé, à l’horreur de la guerre ?