Chaque jour, nous sommes submergés par une quantité monstrueuse d’images grossières, menteuses, nuisibles : publicités imbéciles (ou pire : intelligentes), émissions de télévisions stupides et racoleuses, «documentaires» voyeurs, photographies et journaux d’une invraisemblable vulgarité. L’espace public et privé est envahi par des images qui vendent et se vendent, l’un étant indissociable de l’autre. Aussi, quand une jeune personne me demande comment devenir réalisateur ou réalisatrice, je réponds : pourquoi faire?